Procès-verbal de la première assemblée spéciale de l’AÉCBUM tenue le 11 décembre 1997 à la salle E-226 du pavillon Marie-Victorin de l’Université de Montréal
Étaient présents:
Avois, Carol
Beauchamps, Éloi
Blais, Anne-Marie
de Repentigny, Yves
Desdevises, Yves
Ghadouani, Anas
Gillis, Marc-Antoine
Gingras, Jacinthe
Hammel, Nathalie
Landry, Pierre-Alexandre
Molina, Pierre
Patoine, Alain
Petit, Audrey
Ouverture de l’Assemblée à 12:40
Nomination d’un président et d’un secrétaire d’assemblée
Éloi Beauchamps est proposé; accepté à l’unanimité. Alain Patoine se propose comme secrétaire; adopté à l’unanimité.
Présentation et discussion du point à l’ordre du jour: les règlements relatifs aux thèses rédigées en co-tutelle
Jacinthe Gingras explique en quoi consiste la co-tutelle: il s’agit du cas où un étudiant est inscrit à deux universités et bénéficie des avantages des deux universités. Pierre-Alexandre Landry précise qu’il ne faut pas confondre co-tutelle avec co-direction. Dans le premier cas, comme le mentionne Yves Desdevises, il faut compléter la scolarité exigée par chaque université, procéder à la rédaction d’une seule thèse, ne payer des frais de scolarité qu’à l’une des deux université à une session donnée, et il y a obtention de deux diplômes. Pierre-Alexandre soulève le problème de la double diplomation: s’agit-il d’un programme par lequel on peut obtenir deux diplômes pour le prix d’un? Si oui, pourquoi un tel programme n’est pas mieux publicisé auprès des étudiants? L’université y voit-elle là une façon de gonfler ses statistiques de diplomation? Par ailleurs, Carole Avois fait part de son expérience: non seulement le personnel administratif semble ignorer les règlements concernants les frais de scolarité qu’un étudiant en co-tutelle doit payer, mais il y a un décalage entre ce qui est dit à un moment (ne payer qu’à l’université d’attache) et ce qui est exigé à un autre moment (payer des frais aux deux universités). D’autre part, Jacinthe Gingras fait remarquer qu’il existe, entre la France et le Québec, des inégalités quant au nombre de bourses offertes aux étudiants en co-tutelle.
À la demande de Anas Ghadouani, Jacinthe Gingras résume la situation: il y a un manque de transparence dans les règlements qui régissent la co-tutelle, notamment en ce qui concerne 1- les frais de scolarité; 2- la double diplomation; 3- les subventions et les avantages non comptabilisables auxquels peuvent s’attendre les étudiants en co-tutelle. Anas Ghadouani propose qu’une lettre soit écrite qui fasse état de ces trois points et de la transmettre à la Faculté des études supérieures (F.É.S.), aux autres associations étudiantes ainsi qu’à la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (F.A.É.C.U.M.). La proposition est appuyée par Yves Desdevises. Pierre-Alexandre Landry, Yves de Repentigny et Carole Avois verront à la rédaction ce cette lettre.
Clôture de l’assemblée
Marc-Antoine Gillis propose la clôture de l’Assemblée. Nathalie Hammel seconde. L’assemblée est levée à 13:40.